Tout le monde connait les noms de Grand-Gibus et Petit-Gibus, les deux frères bagarreurs de La Guerre des Boutons. Ce roman est en effet plein d'humour, d'innocence et de gouaille mais devient au fil des pages un récit plus sombre, quand la part entre jeu et réalité se révèle difficile à distinguer.
Comme tous les ans, les enfants de deux villages voisins se livrent une guerre, à coups de bâtons, cailloux et lance-pierres. Cette année sous la direction de Lebrac, ceux de Longeverne ont l'idée de dépouiller leurs ennemis de leurs boutons, afin de les obliger à rentrer chez eux dépenaillés. L'humiliation est certaine et la correction assurée.