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Il prétend s'appeler Warren Wednesday. Il signe ses crimes d'un "W" sanquinolant tracé sur les murs de ses victimes. Personne n'a jamais vu son vrai visage. Les enquêteurs ne savent rien de lui, sauf deux choses : Warren ne tue pas au hasard, mais surtout... Warren est mort, voici 24 ans, exécuté par la justice américaine. Pourtant, sa main continue de donner la mort. C'est ce qu'elle s'apprête à faire en cette nuit de Noël. Mais ce soir est spécial pour Warren : ce soir, il va commettre son dernier crime !

Août 1967, aux Etats-Unis. Un crime odieux défraie la chronique : Warren Wednesday, un illuminé chétif à l'étrange pouvoir charismatique, vient d'assassiner Henry Chrysler, vieux cinéaste hollywoodien spécialiste des westerns, adulés des Américains.
Janvier 1993. Un mystérieux garçon erre dans New-York, prétendant être la réincarnation de Warren. Sur son chemin, du sang et des cadavres. Qui est réellement ce garçon ? Personne ne semble le savoir. Seul le lieutenant Ritchie, à travers une minutieuse enquête, va approcher de la réponse...quelque part aux frontières de la folie.

Juin 1998. depuis six ans, Warren Wednesday n'a plus fait parler de lui. Le serial killer semble avoir renoncé à son implacable traque et s'être fondu dans l'anonymat de la foule. Sa dernière victime en date, Jonathan Rowland, commence même à espérer que toute menace est définitivement écartée...
Malheureusement, la star montante d'Hollywood, l'acteur Scott Green, décide soudain de ramener Warren dans l'actualité. Il veut produire un film reconstituant avec minutie la vie du tueur. Pour les besoins de son scénario, Green demande à rencontrer Jonathan. Leur face-à-face va réveiller les anciens cauchemars...les vieux démons.

Septembre 1999 : Broadway est en fête. Une foule nombreuse s'est massée devant le cinéma le Palace pour attendre Scott Green, la star numéro un d'Hollywood. Ce soir, Green vient assister à la première mondiale du film "Wednesday", qu'il a lui-même réalisé... un premier film racontant le vie du célèbre tueur des années 60.
Parmi les badauds, un groupe d'Amérindiens, bien décidés à refuser au comédien le droit de galvauder l'image de celui qui reste pour eux un libérateur. jonathan Rowland est là, lui aussi, venu régler ses comptes avec celui qui a assassiné ses deux amis d'enfance. Johnny est déterminé. Un révolver dans la poche de son blouson.