Nadja est un récit autobiographique d'André Breton publié en 1928, revu et corrigé par l'auteur en 1963. Avec le ton neutre du « procès-verbal », du document « pris sur le vif », Breton rend compte « sans aucune affabulation romanesque ni déguisement du réel » des événements quotidiens survenus durant 9 jours entre lui et une jeune femme rencontrée le à Paris, Léona Delcourt, qui se surnommait elle-même « Nadja ».
Résumé
Nadja se compose de trois parties.
La première partie s'ouvre par la question « Qui suis-je ? » La méthode d'investigation de Breton ne consiste pas en une introspection ni une analyse psychologique, mais la relation d'anecdotes, d'impressions, en apparence insignifiantes, de « menus faits » dont le caractère commun est d'appartenir à la vie et non à la littérature. Il estime que ces faits en apprennent davantage sur les individus que de longs témoignages ou commentaires. Breton s'insurge contre l'illusion des romanciers qui croient pouvoir